jeudi 29 avril 2010

Dolce Vita autour de Salta

Tout le monde nous avait vanté la beauté de Salta la Belle et de la région du Nord-Ouest argentin. Ainsi, c’est à 7 et en van, qu’on est parti de Salta à la découverte de la superbe boucle Cachi-Cafayate. Paysages grandioses, rien ne manque, des couleurs sublimes des montagnes rouges, au vert des prairies, jusqu’aux vignes de Cafayate et notamment du fameux cépage blanc Torrontes qu’on vous recommande chaudement (de chez Don David, Etchart ou Nanni !). Les parents Normands nous ont entrainés dans un rythme endiablé entre paysages somptueux, marchés artisanaux et visites de caves. Ca nous a fait du bien de retrouver de bonnes tables, la convivialité familiale et les discussions d’adultes. Merci à eux d’être venus nous retrouver d’aussi loin ! Avant de passer en Bolivie, nous entamons maintenant à 5 dans une mini voiture la boucle Nord de Salta, les paysages sont toujours aussi grandioses et nous commençons notre ascension vers les hauts plateaux (depuis 1 semaine nous sommes rarement en-dessous de 2500m d‘altitude).

Précisions en forme de mea culpa

Après notre coup de gueule sur les Argentins, on voudrait atténuer nos propos un poil acerbes : les Argentins du Nord, qu’on côtoie depuis plusieurs jours maintenant, sont adorables ! Notre critique s’adressait en fait aux Portenos, les habitants de Buenos Aires… D’ailleurs c’est amusant de constater que les argentins en général ne les supportent et que les Portenos méprisent les provinciaux, ça vous rappelle quelque chose ?!

vendredi 23 avril 2010

Iguazu le Grand Bleu !

Les quelques jours passés à Buenos Aires nous ont permis de vivre vraiment au rythme argentin, pots en terrasse (les grand-parents normands nous ayant ramené le soleil), tango à la Boca et barbecue sur le port... Buenos Aires est une ville où il fait bon vivre, même si on fait vite le tour des "monuments" à visiter !
Après Buenos Aires, direction Iguazu, les fameuses chutes d'eau dont on entend parler depuis plusieurs semaines comme un site incontournable... Les chutes n'étaient pas une étape qu'on pensait faire mais devant l'enthousiasme suscité auprès des autres routards rencontrés en route, impossible de ne pas aller voir de près. Et on en a pris plein les yeux, dans tous les sens du terme... Côté Argentin, le bateau nous promenant sous les chutes s'approche si près que des tonnes d'eau s'abattent sur vous... Les Normands ont relevé le défi avec nous, aussi hilares et trempés jusqu'aux os ! 
Côté Brésilien, on a une vue d'ensemble sur le gigantisme du panorama. Unique au monde et grandiose, la féérie de ces chutes, leur puissance éclairée d'une multitude d'arcs en ciel a opéré sous nos yeux mouillés et émerveillés.

dimanche 18 avril 2010

Argentins... têtes de chiens !

Une fois n'est pas coutume, un vrai coup de gueule ! On dit souvent (et à raison d'ailleurs) que les Français ne sont pas très accueillants pour leurs touristes, mais alors là on est battu à plates coutures par les Argentins... Dans le désordre, accueil détestable en particulier dans les hôtels (réveil en pleine nuit par le concierge de l'hôtel qui ne s'est pas du tout excusé ni sur le moment, ni le lendemain), taxi qui peut vous éjecter de son véhicule sans raisons (et les chauffeurs de bus sont encore pires), efforts inexistants pour parler anglais ou espagnol mais un peu moins vite pour les pauvres "allemand première langue", fous furieux ou Fangio du dimanche qui préfèrent risquer d'écraser 3 petites filles plutôt que de perdre 1/2 seconde sur la route, en particulier si le bonhomme est vert pour les piétons, commerçants qui refusent la vente si vous n'avez pas l'appoint... La liste commence à être longue, même si elle n'est pas exhaustive ! OK, c'est un peu caricatural mais c'est ce qu'on ressent, avec 7 mois de recul et en ayant traversé deux autres continents où partout nous avons été si magnifiquement accueillis. C'est d'autant plus marquant quand on arrive du Chili où les filles étaient traitées comme des reines, et quand une petite journée en Uruguay nous montre que les passants peuvent être souriants et les conducteurs prévenants.
Nous arrivons à Iguazu en espérant bien que l'influence du tout proche et légendaire Brésil viendra démentir ce féroce réquisitoire !

mercredi 14 avril 2010

Les glaciers par Elise

15 jours en Patagonie, et déjà une envie folle d’y retourner pour voir ce qu’on n’a pas pu faire comme la Terre de Feu, ou la région des lacs au Chili… La découverte de ces géants de glace restera notamment gravée dans nos mémoires, mais au fait, qu’est-ce qu’un glacier ?!
                                           Les Glaciers
Introduction:
J’ai vu au cours de notre voyage de nombreux glaciers, en Nouvelle-Zélande, au  Chili et en Argentine..Le 2ème plus grand d’Amérique du Sud est le Périto Moreno (après le Pie XI).J’ai même marché dessus, c’était une expérience extraordinaire !
Je vais vous expliquer de quoi est formé mon exposé : tout abord la formation des glaciers, la vallée glaciaire, comment ils avancent et reculent. Ensuite, les icebergs, les crevasses, les lacs, la température (temps). Enfin, les animaux, la végétation, les habitants.

Un glacier est formé par les tassements de neige accumulée, années après années. Moins la glace contient de bulles d’air plus elle est sombre (bleu marine). Les glaciers peuvent avancer ou reculer. Quand ils fondent, ils reculent. S’il y a des hiver froids, ils avancent. Une vallée glaciaire est creusée par un glacier. Un glacier c’est comme un énorme bulldozer qui serait capable de perforer une montagne !
Les icebergs  sont des blocs de glace. Leur partie visible est 1/9ème de leur surface totale. Ils peuvent être de plusieurs couleurs : bleus, transparents, blancs ou zébrés…

Une crevasse est une ouverture naturelle dans un glacier. Elles sont dues au mouvement des glaciers qui se cassent en s’adaptant à la pente. Elles sont toutes perpendiculaires à la pente. Elles peuvent être profondes ou peu profondes. Il peut y avoir de l’eau à l’intérieur. 
Une moraine est un groupe de débris minéral transporté par un glacier.
Les lacs sont de couleurs : lait, bleu émeraude… Il y avait un glacier en Nouvelle-Zélande qui était bizarre: c’était un lac avec le Tasman glacier en dessous, il avait 600m de profondeur.
Le temps : il y a souvent du vent, il fait froid, la température est entre 0 et 16°. Les chutes de séracs font beaucoup de bruit.
En Nouvelle-Zélande, les glaciers sont étonnants car ils sont proches de la mer et la végétation autour est tropicale. En Patagonie, les glaciers sont à 150m au -dessus de la mer alors qu’en France, il n’y en a pas à moins de 2000m d’altitude. Il y a beaucoup de bois morts, ce sont les avalanches qui les ont fait tomber. Il y a aussi des étendues sans végétation, des paysages pelés. 
Les animaux de Patagonie près des glaciers sont : les Nandus (plus petit qu’un émeu), les guanaco, les condors et plein d’autres espèces d’oiseaux… 
En Patagonie, les habitants boivent du maté ( boisson avec des herbes et on rajoute de l’eau chaude par-dessus). Le maté se boit avec une paille en métal qui a un bout fin.


Conclusion :
Les glaciers sont vraiment très beaux. On pourrait rester devant toute notre vie. Il faut aller les voir vite parce que peut-être que dans plusieurs année ils disparaitront, à cause du réchauffement climatique. Ils sont très importants, ils représentent 98% de l’eau douce de la planète.
                                       Elise Mottin

samedi 10 avril 2010

C'était bien la peine d'aller si loin !

Partir aussi loin pour retrouver en pleine Patagonie, dans le désordre : des chalets, des télésièges, du chocolat plein les vitrines, des fondues, bref la panoplie presque complète du parfait Helvète. Dans cette petite Suisse, il ne manque que les scandales bancaires et le fendant ! En résumé, si la vitesse (d'élocution...) vous manque mais que vous adorez la Suisse, partez pour San Carlos de Bariloche !

Clic clac Kojak !

Après un premier essai dans un bus au Torres del Paine, ça y est Fred a réussi... il a définitivement perdu l'appareil photo dans un bus de Bariloche !!! Malheureusement les argentins ont l'air plus vifs que leurs voisins de l'autre côté des Andes et l'appareil n'était plus là cette fois quand on est revenu.
Par-contre, une vraie "chance" Fred avait enregistré toutes les photos sur le PC dans ce fameux bus, donc vous aurez toutes les images de nos premiers jours dans le Nord de la Patagonie... en plus, un gentil sauveur nous prête un appareil toute la semaine prochaine, MERCI FX ! et grâce à des coursiers de luxe, un nouvel appareil arrive en express par avion jeudi prochain à Buenos Aires MERCI PAPA & MAMAN !!!

lundi 5 avril 2010

Vous nous préférez en images ?!

On vient de jeter un coup d’œil sur le Sondage du blog (pour rappel sur la date de notre retour)… et surprise, vous nous préférez en images !!! Vous êtes en effet 66% à souhaiter qu’on reste 3 mois de plus, ça ne va pas nous encourager à rentrer ! Et nous qui pensions fiesta de retour, bœuf bourguignon, chocolat et lit douillet ;-)

La France qui marche !

On s’était déjà fait la réflexion il y a deux ans aux Etats Unis en parcourant les parcs nationaux : passés les Miradors et autres View Point incontournables à 5’ du Parking, on ne croise en général pas foule sur les sentiers… Et surprise, plus de la moitié des marcheurs qui vont admirer les panoramas lointains ou grimper en haut, tout en haut, des montagnes, sont des français ! Incroyable le nombre de compatriotes qu’on a rencontrés depuis le début de notre voyage pendant nos treks, du Népal en Patagonie en passant par l’Australie ou la Nouvelle-Zélande.
Alors de la France qui marche à la France en marche, il n’y a … qu’un pas ?!

Nos 4P à nous !

Patagonia : on ne peut que tomber amoureux fou de ces paysages dantesques alternant kilomètres de plaine aride et déserte (moins de 1 hab/km2), reliefs incroyables, parois granitiques vertigineuses et glaciers gigantesques, le tout couronné par une lumière irréelle et des ciels incroyables.
Pachanga : danse sud américaine, dansée allègrement avec les guides au glacier Grey (pas bien sûrs d’avoir appris le pur style !). A accompagner absolument d’une bonne dose de Gato Negro en brique (le vin local), attention quand même aux lendemains qui déchantent….
Parilla : gargantuesques barbecues de viande (la viande de bœuf est à tomber, impossible de refaire un BBQ soi-même après avoir goûté à ça)
Pisco sour, cocktail d’alcool de raisin et de citron pressé, avec un œuf battu en neige… traitre, super traitre !

dimanche 4 avril 2010

Le Chili par Romane










Superficie: 757 000 km2 (un peu plus grand que la France)
Pays frontaliers: Argentine, Bolivie, Pérou
Population: 77 000 000 habitants
Religion: Catholique
Langues: Espagnol
Capitale: Santiago
Monnaie: le Peso Chilien (1Euro = 650 Pesos)
Décalage horaire: 4 ou 5h de moins qu’à Paris
Gouvernement : République

Le Chili a des paysages et des climats très variés car il s’étend sur 4 500 km du Nord au Sud. Santiago, la capitale, est une grande ville moderne, mais la Patagonie au Sud est surtout composée de forêts, de glaciers vallées glaciaires, de parcs nationaux (comme le Torres del Paine où on a marché) et de petites villes très belles. On a vu pleins d’animaux qu’on ne voit pas souvent comme les Guanacos (sorte de lamas), les condors, les Nandus (Emeu ou autruche locale), et aussi pleins de lapins ! Il y fait très frais, il peut y avoir des vents de 180km/h, il ne faut pas s’y baigner, c‘est près de l‘Antarctique ! La ville la plus au Sud du Chili, et du monde, est Puerto Williams, juste au-dessous de Ushuaia qui est en Argentine.
L’île de Pâques appartient au Chili. C’est une île merveilleuse : l’eau de la plage est chaude, il y a des vagues pour les surfeurs, et surtout on voit des Moais partout sur l’île (ce sont de grandes statues en pierre très vieilles). Certains Moais ont des coiffes, d’autres pas, ils sont tous différents. Beaucoup d’habitants de l’île de Pâques se baladent à cheval, et quand ils sont arrivés à leur destination, ils laissent leurs chevaux en liberté.
La cuisine chilienne ne m’a pas paru très différente des cuisines que je connais, ce n’est pas très épicé. Il y a beaucoup de bons gâteaux et des « empanadas » (des croissants fourrés à la viande ou au fromage) qu’on trouve dans les Panaderia (les boulangeries).
On n’est pas allé encore dans le Nord du Chili car c’est un pays très étendu, mais on ira après l’Argentine…